ETIENNE-MARTIN, au Centre Pomidou, jusqu'au 13 septembre 2010

ETIENNE-MARTIN, au Centre Pomidou, jusqu'au 13 septembre 2010

 

 

 

 

 

 

 

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PARIS  -   Centre Beaubourg  -  Jusqu’au 13 septembre 2010

Quinze oeuvres de ce sculpteur mort en 1995 sont actuellement présentées à Pompidou, quatre dessins, des photos.

Notamment une grande photo de son atelier, photo où l’on voit à l’avant-plan une œuvre en bois, genre totem, flanquée de couleurs primaires comme les utilisait Etienne-Martin, bien avant Markus Luppertz ou Franz West…Cette œuvre est du reste la vôtre si vous avez les  quelques euros  qu’en demande la galerie Michème Aittouarès, rue de Seine…

 

 

Le Centre Pompidou présente ainsi Etienne-Martin :

C'est dans la matière de ses souvenirs d'enfance, liés à sa maison natale de Loriol, dans la Drôme, que l'artiste reconnaîtra lui-même avoir construit son oeuvre. Il établit entre ses sculptures et cette première demeure des correspondances qu'il est souvent le seul à pouvoir déchiffrer. Fasciné par l'oeuvre et le personnage,le célèbre commissaire d'exposition Harald Szeemann fera de lui l'un des artistes clés de la section « Mythologies individuelles » qu'il met en scène à la Documenta V de Kassel, en 1972.

 

ETIENNE-MARTIN est resté cet artriste pur, à l’abri des modes, des courants et des circuits.

Un artiste n’existe pas sur la scène publique ( qui lui est nécessaire ) s’il n’a pas son héraut.

Etienne-Martin l’a trouvé en 1972 en la personne de Harald Szeeman.

Décédé en 2005, ce dernier  a signé de nombreuses expositions, à Bruxelles notamment avec  La Belgique Visionnaire au Bozar qui fut d’ailleurs sa dernière exposition ( voir le post que j’ai à cette époque mis ici sur le Blog ).

 

Cette brève exposition à Beaubourg permet de retracer son œuvre :

sculpture de bois ( il faudrait dire : du tronc-même des arbres ) ,

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petits bronzes extrêmement dessinés,

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.tressage de fils de fer d’une fine poésie,

 

 

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accumulations autour d’une pièce centrale ( ici : une ancre ).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Il fut l’un des premiers à ramasser des objets jetés, et à leur donner vie dans des sculptures .

Une œuvre bien inscrite dans le  XXème siècle, d’une très grande sincérité.

Une exposition nécessaire.

 

 

 

 

 

 

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